Les Chevaliers Célestes
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 Gali Paco (Aigle à tête blanche)

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AuteurMessage
Gali




Messages : 11
Date d'inscription : 23/01/2008

Gali Paco (Aigle à tête blanche) Empty
MessageSujet: Gali Paco (Aigle à tête blanche)   Gali Paco (Aigle à tête blanche) Icon_minitimeJeu 24 Jan - 0:09

Gali....Galiii....Galiiiiiiiiiii!!!!

-Dépêche toi tu vas être en retard pour aller en cours!!

-Oui 2 minutes maman Mad !


Ma mère, encore et toujours, je n'ai pas vécu comme tout le monde...je sais
qui je suis, d'où je viens, et qui est ma famille, je n'en ai certes plus, mais ils n'ont pas été tué, ils sont morts de vieillesse...ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, ayant donner allégeance au dieu xelor j'ai fini par partir un beau jour, quittant mes racines et tout ceux que j'aimais, c'est là que tout a commencé...

Parcourant les landes de sidimotes en pleine nuit, un chant attira mon attention (http://www.megaupload.com/fr/?d=O5DNLTHA). je m'approchais doucement, envouté par cette mélodie que chantais des hommes et femmes, sadida, éca, cra etc..tout les dieux étaient représentés au travers de ces hommes, puis le silence totale, ils se mirent à genoux en cercle, les crocs blancs, les bworks étaient comme inexistant, le silence...

Le sacrieur commença à parler

Citation :
- j'ai longuement réfléchi et je suis sur que seule l'extermination de tous les hommes peut rendre notre vie aussi agréable qu'elle l?était autrefois, quand les hommes ne savaient rien et ne pouvaient rien faire.

-Groupons nous donc et entrons dans les villages avant le lever du soleil. Tuons les tous, homme et femmes, vieillards et enfants, et nous serons de nouveau libres et heureux à jamais.


le iop moins cruel et plus noble, répondit:

Citation :
« Nous avons, certes, tout à craindre, et nous ne pouvons nous résoudre à vivre dans les conditions actuelles, à cause des dangers qui nous menacent, mais nous ne pouvons attaquer ainsi à l'improviste.

Déclarons donc la guerre aux hommes et que ce soit une lutte ouverte et loyale. D'ailleurs, en unissant nos forces, il nous sera facile d'avoir le dessus. »

L'éca pensa qu'il serait préférable d'attendre un peu :

Citation :
« L'hiver est proche, dit-il. Laissons le venir et, lorsqu'il sera à son apogée, que les rivières seront glacées et que la bise soufflera en rafales, unissons-nous pour abattre les maisons des hommes et pour éparpiller et détruire leur provision de bois.

Ils resteront alors exposés au froid et au vent du Nord et, pour que nous les aidions à s'abriter et à se chauffer, ils accepteront les propositions que nous leur ferons en vue d'adopter de nouvelles manières de vivre avec nous et de nous traiter. »

En entendant ces mots, le sadida partit d'un grand éclat de rire :

Citation :
Fous que vous êtes ! Déclara t-il. Ils promettront, mais je ne connais la valeur des promesses ; elles seront oubliées dès que reviendront les beaux jours et les hommes ne penseront plus alors qu'a se venger du mauvais tour que nous leur auront joué. »

La discussion continua ainsi longtemps. Selon leur tempérament ou leurs dispositions, les uns proposaient une chose, les autres une autre.

L'osa et l'eni écoutaient. Ils n'approuvaient rien. Ils ne comprenaient pas bien pourquoi on s'en prenait ainsi, tout à coup, aux hommes. Ceux-ci n'étaient ils pas le plus souvent de bons voisins ?

Sans doute se montraient ils parfois plus habiles, mais cela était dû à leur intelligence. Il n'y avait chez eux ni méchanceté, ni intention de nuire, et en se montrant plus compréhensif, on pouvait facilement vivre en bonne compagnie avec eux.

Citation :
« Mes ancêtres et les hommes ont toujours été amis, dit l'eni. Jamais l'ombre d'une mésentente n'a troublé leurs relations et il m'est pénible de penser que nous pourrions continuer à vivre comme par le passé.

Pourtant, si vous craigniez vraiment les hommes, pourquoi ne pas les éloigner de nous sans attenter à leur vie ?

Offrons nous d'être des nôtres, pour une longue expédition qui les entraînera loin d'ici, de l'autre coté des montagnes.

Le panda m'a dit qu'il y avait là-bas de grands lacs, de belles prairies et d'immenses forêts, où ils pourraient être heureux.

Ils sont braves, ils aiment l'aventure, ils accepteront sans doute. Une fois là bas nous leur demanderons d'y rester et ceux d'entre nous qui le voudront reviendront vivre en paix.

C'est tout ce que je puis suggérer, car je ne désire pas considérer les hommes comme des ennemis et je refuse de m'associer à vous pour leur nuire. »

« Vous parlez comme un sot, répondit le sram. Vous voulez épargner les hommes et vous ne comprenez pas qu'ils sont à craindre, qu'ils nous conduiront graduellement à nôtre perte, en nous privent de tout ce qui nous est cher, y compris notre liberté et notre indépendance.

Votre idée de les abandonner dans la prairie au delà des montagnes est stupide. A peine serons nous partis qu'ils se mettrons en route pour revenir eux aussi dans leurs anciens villages afin de retrouver la forêt, le lac ou le cours d'eau qu'ils aiment parce qu'ils en connaissent chaque détour, chaque rive, chaque pierre.

Une fois de retour ils se vengeront et nous tuerons sans merci. »
L'énutrof se leva alors pour prendre la parole. C'était un des plus anciens parmi eux. On le connaissait comme sage et les hommes même écoutaient volontiers ses conseils.

Citation :
« Je ne suis pas de l'avis du sram, dit-il, car les hommes ne m'ont jamais fait grand tort. Je pense toutefois qu'ils deviennent plus versé que nous dans tout ce qui se rapporte au bois ou à la rivière.

Nul artifice ne leur échappe. Ils vont bientôt être trop habiles et trop puissants ; ce sera pour nous un danger de chaque jour et, à cause de cela, je suis de l'avis de l'éca. Pensons sérieusement à l'accord que nous pourrions avoir avec eux.

Lorsque tous les termes en auront été pesés, que nous aurons bien tiré nos plans, obligeons les, par la force s'il le faut, à accepter nos conditions et surtout, veillons à ce qu'ils tiennent leurs promesses. »

« Nous n'aboutirons à rien si nous nous y prenons ainsi, dit le sadida. Usons plutôt de ruse. Laissons leur croire que nous sommes toujours leurs amis, mais détruisons leurs maïs qu'ils sèment, détachons de leurs amarres leurs bateaux et les filets qui iront se perdre dans les rapides.

Qu'ils soient affamés, et nous pourrons plus facilement leur faire admettre le pacte que proposent l'éca et l'énu. Croyez moi, cette idée est la meilleure. Pensez y bien et je suis sûr que vous l'adopterez. »

L'osa était resté pensif et silencieux.

Citation :
« Jusqu'ici, dit-il, je ne m'étais jamais rendu compte que j'étais différent des hommes. Je regrette d'avoir eu la faiblesse d?accepter de me joindre à vous pour une séance de conseil où ils n'étaient pas invités.

Ceci est un contraire à l'ordre établi, convenu entre nous après que le Grand Esprit nous eut tous réunis dans ce pays. Je crains fort que nous n'ayons à nous en repentir. Il me semble que les hommes nous ont toujours traités avec bonté et avec justice.

Lorsqu'il fait froid l'hiver et que nous manquons de nourriture, ne nous ont-ils pas acceptés dans leurs maisons et n'ont-ils pas partagé leurs provisions avec nous ? Sans eux, certains d'entre nous n?auraient pu résister au vent du Nord ni aux rigueurs de la mauvaise saison.

Reconnaissez que jamais un homme n'a refusé d'aider Adienmakna. Il est certain que nous leur avons appris beaucoup ; jusqu'ici cela ne nous a guère vraiment porté préjudice. Nous envions leur intelligence, mais ce n'est pas une raison pour vouloir les exterminer.

Je ne peux pas et je ne veux pas être des vôtre, si vous persistez à vous liguer contre nos amis et je vous préviens que si vous décidez de leur faire du mal, je quitterai le conseil ; j'irai les prévenir du danger qui le menace, et en cas de besoin, je les aiderai à ce défendre contre vous. »

Ces paroles déclenchèrent une certaine confusion dans l'assemblée. l'eni pensait comme son ami et le disait hautement.

Les deux plus fâchés parmi eux étaient sacrieur et le sram, qui traitèrent l'osa de poltron et de traître.

Citation :
« Vous êtes grisé par les louanges et les flatteries des jeunes filles et enfants, dit le sacrieur. Les femmes vous demandent de veiller sur leurs papooses et vous le faites. Vous laisser les petits vous tirer sur la queue.

Vous aimez les hommes et vous n'osez rien leur refuser. Vos complaisances font de vous un être méprisable.

Vous vous êtes vendu pour des gâteaux de maïs desséchés et rassis trop dur pour les dents de ceux qui se disent vos amis, et qu'ils vous donnent parce qu'ils ne peuvent les manger, ou parce qu'ils en ont trop, ajouta le sram

Une flatterie vous fait perdre toute dignité et tout bon sens. »

Ces paroles, et plus encore le ton haineux avec lequel elles furent prononcées, soulevèrent un mouvement général. Chacun voulut dire son mot, approuvent ou désapprouvent selon le cas.

Le Cra avait son regarde fixe et hautain, le iop grommelait, sans qu'on sût exactement ce qu'il voulait dire.

L'osa restait calme et digne au milieu de ce vacarme. C'est alors que l'eni se leva de nouveau. Il alla se planter devant le sacrieur et le sram, qui se trouvait côte à côte.

Citation :
« Je prend fais et cause pour mon ami l'osa, dit-il. Je vous défends de l'insulter et de le diffamer, comme vous venez de le faire. L'osa est mon frère. Je l'aime, parce qu'il est à la fois affectueux, noble et courageux et parce qu'on peut toujours avoir confiance en lui. Vous le sacrieur et le sram, vous vous vantez d'être braves, l'êtes vous réellement ?

Vous semblez croire que la bravoure consiste a attaquer lâchement et à tuer. La bravoure est bien autre chose. Est ce vous qui comme l'osa, vous élanciez au milieu des flammes de la forêt, pour en sauver les animaux, et les hommes en détresse? Toi sacrieur ce que tu fais en te sacrifiant dans les combats ce n'est pas pour les autres mais pour toi même car sans les autres tu n'est rien.

Est-ce vous, qui comme lui, au moment de la chute des neiges, quand les cours d'eau débordent de leur lit, vous jetteriez au milieu des flots en furie, pour ramener à terre un compagnon qui se noie, ou qui vous exposeriez au froid et à la faim, pour retrouver dans la montagne un animal blessé ayant besoin d'aide ou de secours ?

Je reste donc au côté de mon ami. Je l'accompagnerai chez les hommes et, avec lui, je les aiderai au besoin à se défendre contre vous. »

A peine avait il fini de parler que le Grand Eprit se trouva tout d'un coup debout au milieu d'eux. Nul ne l'avait vu venir, nul ne sait comment il vint. Calme et majestueux, il s'assit au centre du cercle qui se forma autour de lui et il dit :

Citation :
« le bruit de votre discussion est venu jusqu'à moi. C'est avec tristesse que je vous ai écouté du haut du céleste terrain de chasse. J'ai pensé qu'il fallait que je descende parmi vous, afin de remettre les choses au point.

Je vois que désormais, les relations qui existaient autrefois entre les hommes et vous ne peuvent continuer et je le regrette. J'aurais aimé vous voir tous heureux et j'avais espéré que vous sauriez mieux vous comprendre et vivre en paix, en attendant de venir ne rejoindre dans les terres de l'au-delà.

Puisque cela est impossible, je me trouve dans l'obligation de tout changer. Désormais, vous ne pourrez plus les voirs, leur parler, seul le xelor qui vous regarde depuis des heures pourras, l'osa et l'eni pourrons être vu par une partie des hommes seulement, vous êtes les adienmaknas et vous le serez toujours, ce xelor sera votre intermédiaire, votre ami, votre frère.


Ayant dit cela, le Grand Esprit disparut on ne sait comment. La place qu'il occupait resta vide, et les adienmaknas, consternés, se dispersèrent en silence. Lorsque peu à peu, ils se hatèrent enfin à aller de nouveau roder près du village, ils ne voyaient plus les hommes.

Les hommes ne les voyaient plus et avaient appris à se méfier d'eux.


Ne comprenant pas ce qu'il s'étais passé je décidais de continuer ma route. mes soirées, mes nuits et mes journées sont hantés par ces êtres par ces voix, ils m'ont éduqués sur leur vision du monde, sur leur principe, m'ont appris à voir au dela de ma conscience et finirent par me donner le nom de Paco, Gali Paco...
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